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région ile de france - Page 70

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DANS UN DEBAT QUI SE PRESIDENTIALISE ET METROPOLISE

    Le Grand Paris devrait vite revenir sur le devant de la scéne malgré ou peut être grâce à la campagne présidentielle qui a pris ses derniers jours un ton très vif. Plusieurs initiatives ont été lancée ses derniers temps qui font débat et sur lessquels ont réagis les maires concernés dont celui de Vanves.

     

    Ainsi le président de la Région et le Maire de Paris ont publié dans Le Monde, une tribune plaidant en faveur de la création d’une autorité organisatrice du logement qui réunirait la Région, Paris, les départements, les intercommunalités, aux côtés des acteurs de la profession et de l'Etat,  en lien avec Paris Métropole, syndicat mixte d'études regroupant 196 collectivités dont 143 communes, 7 départements, la région IDF et des communautés d'agglomération : « Nous voulons établir dans un délai de deux ans un plan de l'habitat qui fixe pour les années à venir les objectifs globaux et leurs déclinaisons territoriales en matière de construction de logements, de développement du parc de logements sociaux, d'actions en faveur des populations défavorisées, de lutte contre l'habitat insalubre » détaillent-ils en expliquant que cette autorité  serait doté d’une compétence générale de programmation sur l’ensemble de son territoire, avec la capacité de financer, mettre en œuvre des projets structurants,  de se substituer aux collectivités locales défaillantes avec droit d’intervention…. Evidemment, du côté des maires, cela tangue, et surtout de l’AMIF (Associaton des Maires d’Ile de France).

     

    Quant au maire de Paris, il veut aller vite sur le Grand Paris en consacrant le 2éme semestre 2012, après les présidentielles et les législatives à un grand débat citoyen sur la question métropolitaine, car son objectif est de faire évoluer ce syndicat mixte  d’études de Paris Métropole en une confédération métropolitaine. Elle  réunirait Ville de Paris-région Ile de France-départements-communes franciliens, intégrant ainsi tous les niveaux de collectivités, et aurait compétence dans le développement durable, la lutte contre l’effet de serre, le logement. « On ne crée pas une instance qui priverait les collectivités locales de leurs compétences » prévient Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris qui parle d’un systéme à deux niveaux : Une assemblée générale  ou formation plénière (avec les 200 élus actuels de Paris Métropole) avec attribution de voix à chaque membre en fonction de leur poids démographique. Et une instance exécutive sorte de  G30 ou 40 regroupant ville de Paris-Région Ile de France  et grosses communautés urbaines comme GPSO, soit 30 à 40 élus … Avec la création d’une autorité métropolitaine du logement, d’un Conseil de développement économique et durable, d’une agence métropolitaine du Climat , d‘un SAMU social d’échelle métropolitaine, d’un fonds d’investissement métropolitain…

     

    Là aussi, certains maires ne sont pas d’accord comme Philippe Laurent (NC), maire de Sceaux qui pense malgré tout qu’il faut franchir une nouvelle étape, « en ne manquant pas la fenêtre de tir de l’après présidentielle, car c’est sans doute là que tout va se jouer ! ». Il propose d’aller plus loin : « Paris Métropole doit évoluer, vite, vers une communauté urbaine qui donne aux maires toute leur place et dote la métropole d’un pouvoir clair et légitime ». Et d’expliquer que « dans toutes les agglomérations de France, ce qui marche, c’est la colaboration entre les maires, le schéma de la communauté urbaine par exemple, dans lequel chaque commune est prise en considération et où se dégage un fait majoritaire. Il n’y a pas d’autre moyen de construire durablement ensemble ». Ainsi il préfére que l’on s’achemine « vers une forme de communauté urbaines avec un  vrai patron qui soit légitimé par les maires de l’agglomération eux même et qui prenne véritablement en main la politique d’investissement en matière de transport, d’aménagement du territoire et de logement plus que jamais indispensanle au territoire métropolitain ».

     

    Bernard Gauducheau (NC), maire de Vanves a aussi donné son avis récemment  dans la Gazette des Communes sur la nouvelle gouvernance de la Métropole parisienne : «  Je pense que le seul scénario à l’heure actuelle qui pourra faire émerger une solution durable passera par une phase de concertation avec une date butoir pour une réelle mise en œuvre d’une transformation de notre système administratif. Certains élus franciliens ont des positions très tranchées, voire radicales, sur ce sujet. Je pense que le consensus aura de meilleures chances de faire aboutir un scénario crédible dans les années à venir. Pas de nouvelle couche administrative pour Paris Métropole » explique t-il en ajoutant : « Le syndicat Paris Métropole pourrait être au cœur de cette réforme et servir d’outil consultatif pour qu’un nouveau fonctionnement de la métropole parisienne soit mis en œuvre à l’horizon 2014. Mais ce syndicat ne doit pas devenir une nouvelle couche du millefeuille administratif comme cela risque d’être le cas suite aux annonces de Bertrand Delanoë, maire de Paris le 6 février 2012, proposées sans en discuter avec les élus de Paris Métropole. Si cet organe venait à être doté de compétences propres alors il rentrerait en concurrence avec les autres collectivités et Paris renforcerait son hégémonie par une décision prise sans concertation ».

     

    En tous les cas,  le groupe centriste du Conseil Régional baptisé ARES auquel appartient Bernard Gauducheau,  qui n’en manque pas une, a  interrogé Jean Paul Huchon lors de sa derniére réunion du 16 Février, pour savoir « si la Région n’était pas en train d’être mise à l’écart du processus de métropolisation » en citant le projet de fermeture des voies sur berges (à Paris)  et la communication du maire de Paris sur la gouvernance de Paris Métropole « où la Région est rayée de son cadre d’analyse, la renvoyant aux seuls transports ». Piqué au vif, JP Huchon a répondu qu’il « ne croit pas que la Région soit absente. On le voit avec le SDRIF. Personne ne remet en cause ses capacités ! ». Et de citer le Plan de Déplacements urbains régional, la propositon d’une autorité régionale du logements etc…

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : A LA DECOUVERTE DES RICHESSES DU TERRITOIRE FRANCILIEN

    Après avoir rappelé le riche passé agricole et viticole surtout de Vanves, Vanves Au Quotidien revient sur le salon de l’agriculture qui a ouvert ses portes hier, et où la région Ile de France est très présente avec 22 exposants qui présentent leurs produits « Saveurs Paris Ile de France » avec des macarons, de la menthe poivrée, des bières franciliennes, des charcuteries, des fromages, des douceurs au coquelicot… Une occasion de découvrir les richesses du terroitr francilien et de les goûter à deux pas de Vanves.  

     

    Souvenez-vous, l’édition 2011 du salon avait donné l’occasion de lancer la marque des produits alimentaires franciliens « Saveurs Ile de France » avec 25 entreprises. Un an après, 75 ont rejoint la démarche et plus de 250 produits aux couleurs de la marque. Ainsi la vente des productions horticoles et pépinières se réalise à 57% dans un rayon de 200 km (de Paris) et à 38,5 km dans un rayon de 10 km. La notion de proximité est par conséquent très forte, puisque la vente directe aux particuliers représente 24,7% des ventes. D’après une étude, il apparait que les consommateurs franciliens, déjà très attachés à la provenance de leurs produits alimentaires, sont très positifs à l’idée de pouvoir identifier la provenance de leurs achats de plantes par exemple. A l’heure où la natiralité fait son grand retour dans les assiettes, les produits frais, sainsn, dont on est sûr de la provenance, ont la côte auprès des consommateurs. Les professionnekls de l’alimentaire en Ile de France l’ont bien compris et parmi eux, les agriculyeurs et les artisans rivalisent d’ingéniosité et de savoir-faire pour proposer des produits toujours plus adaptés à ce que recherche le consommateur francilien.

     

    Le CERVIA (centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire ) d’ Ile de France qui s’emploie à fédérer les acteurs clés de l’agroalimentaire francilien et lancé la marque « saveurs Ile de France » a suscité la création d’une filière Blé-Farine-Pain grâce à 3 grands meuniers régionaux (Les Moulins Bourgeois, Les Moulins de Brasseuil et les Moulins Fouché) qui sont unis dans une même démarche du « champ à l’assiette » avec les baguettes marquées « Saveurs Paris Ile de France » depuis fin 2011. Cet organisme a agrées les premiers maraîchers et arboriculteurs ainsi que les agriculteurs du Bio avec leur groupement et leur association Fermes Bio, présents chez Naturealia, réseau de 52 pooints de ventes à Paris et en Petite Couronne. Il met en avant les deux AOP Francilens des Bries de Meaux et de Melun, les artisans charcutiers qui produisent les fameux jambon et saucisson de Paris  modialement connu pour son rôle pharedans la composition du csandwich « Jambon-Beurre » ou « saucisson à l’ail »…

     

    Plusieurs animations sont prévus dans l’espace Ile de France du salon de l’agriculture : Lundi et mardi, l’Ecole de boucherie de Paris fera déguster l’agneau francilien. Samedi 3 Mars, un chef restaurateur de seine etr Marne, André Leletty proposera ses recettes originales et raffinées, les apprentis du CFA Rabelais de Dugny exerceront du 29 F2vrier au 2 Mars leur talent de Chef en devenir, les vignerons franciliens feront goûter aux visiteurs les différents crûs des vignes franciliennes le Dimanche 5 Mars

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LES SALONS GRAND PUBLIC ONT LE VENT EN POUPE

    Le parc des Expositions de la Porte de Versailles va devenir comme chaque année à cette époque, une grande ferme, à l’occasion du salon de l’agriculture qui débute dés samedi prochain. Avec ces nuisances désagréables – les embouteillages aux portes des parkings (de la rue Yol), le stationnement anarchique dans les rues du Plateau – ou plus sympathiques lorsque les riverains de la rue du 4 Septembre entendent ou voient passer, quelquefois très tôt le matin, les chevaux que l’on fait trotter le long du bâtiment 3. Ce rendez vous intervient alors que la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) dont fait partie les Hauts de Seine vient de publier un bilan de l’activité des salons en Ile de France  depuis 20 ans dans les 20 principaux centres d’expositions franciliens.

     

    Les salons grand public, dont l’évolution est liée à la consommation des ménages, sont le principal moteur de la croissance de l’ensemble du secteur depuis prés de 20 ans. Le nombre de salons est passé de 334 à 443 entre 1995 et 2007, avant de fléchir lors de la crise économique de 2008 pour s’établir à 395 manifestations en 2010 (soit +18% en 20 ans).  « Cette évolution est le produit de deux tendances distinctes : l’offre de salons grand public a fortement progressé depuis 1995 (+64%)  passant de 116 à 189 salons avec un pic à 216 avant la crise, alors que dans la même période, le nombre de manifestations professionnelles a baissé de 6%. Ainsi les salons dédiés aux loisirs et à la santé, ont fortement augmenté, tandis que ceux liés à l’industrie sont passés de 24% à 7% entre 1995 et 2010. On constate que la désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie française se traduisent également dans le secteur des salons » expliquent les auteurs de cette étude.

     

    Ils ont constatés  pour les salons « grand public » : « Outre une augmentation de la demande liée à un effet « consommation de masse », on peut estimer que les accords sur la réductiondu temps de travail en 2000 ont eu un impact significatif sur le temps passé par les ménages à exercer d’autres activités…Le nombre de manifestations appartenant aux secteurs des arts, des sports, des loisirs, de l’enseignement et formations a ainsi particulièrement progressé ». Et de citer les salons créés ces dernioers années : Le Mondial Spa et Beauté (2005), Rénover (Salon de la Rénovation, de l’aménagement et de la décoration de la maison) en 2007, Cuisinez lancé en 2006, le Salon des Sports de Paris en Novembre 2011.

     

    Pour les salons professionnels, malgré quelques disparitions et regroupements, le nombre de salons professionnels en IDF était encore de 225 en 2008 et même 244 en 2007. La crise est passée par là, touchant les secteurs de l’automobile et de la construction dont les salons en 2009 ont traversé la récession plus difficilement, les secteurs de la Défense, du BTP et de l’Industrie qui sont en net recul passant de 24% en 1996 à 7% en 2010. Ainsi ces salons ont suivis les mutations de la structure sectorielle de l’économie régionale et régionale.

    « De très nombreux salons industriels ont disparus comme Emo (Salon de la Machine outil) et Itma (salon de la Machine textile) dont les dernières éditions se sont déroulées en 1999 alors qu’ils accueillaient respectivement sur 190 000 m2 et 230 000 m2 plus de 150 000 visiteurs … » et se déroulent maintenant à l’étranger. « D’autres, de taille plus modeste,  ont dû fusionner pour survivre comme les salons Mesurexpovision, Opto et Cien, ce dernier regroupant déjà RFeHyper Europe et le Forum de l’électronique, ce forum étant lui-même né du rapprochement d’Intertronic et de la Semaine de l’électronique »

     

    A l’inverse de l’industrie, le secteur tertiaire s’est largement développé comme la finance, les assurance, la beauté et la santé… Quant à la clientèle étrangère, elle se concentre en 2010 principalement sur les salons professionnels mondiaux où les secteurs d’activité et le savoir-faire français sont reconnnus : mode-design, alimentation, santé-beauté, industrie de la Défense. « 7% des salons franciliens sont dupliqués dans le monde (contre 32% des salons allemands) dans dessecteurs où la France est leader ou bien positioné : l’alimentaire (SIAL à Buenos Aires, Saö Paulo, Montreal, Toronto, Shanghaï, Abu Dabi…), la mode (Who’s Next et Première Classe àç Dubaï..) ou encore le secteur industrie-défense-Btp (Milipol à Doha) » indiquent les auteurs de cette étude.  « L’exportation des salons français à l’étranger est l’un des enjeux du développement économique national et francilien. Plus les salons français majeurs seront dupliqués à l’international, plus les entreprises hexagonales pourront proposer leur savoir-faire à l’étranger » affirme Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCIP. Rappelons que ce secteur des salons génére chaque année dans la Région 4 milliards d’euros de retombées économiques (68% des retombées nationales du secteur) et plus de 64 000 emplois temps plein.